vendredi 4 décembre 2009

Parfois on se dit que un verre va nous passer cette pensée qui nous poursuit sans cesse et que même en fermant les yeux elle est là prête à attaquer. Alors on boit un verre ou deux on suit le mouvement de l'ivresse de la jeunesse. Puis on sort du bar déglingué la clope à la main, les yeux dans le vague, on avance deux pas on se retourne, des gens s'embrassent on regarde alors devant soit et d'autres gens s'embrassent. On avance encore deux pas,un plot nous tend les bras: on les acceptent et on se laisse aller.
On se laisse aller au flot de larmes incessantes on pleure on voudrait crier on vide, on montre au gens notre souffrance, notre douleur ce qui est enfermé depuis environ un mois au fond de soi et ils se rendent compte que l'on est pas que rires et sourires qui dissimulent très bien la douleur que parfois quand on est poussé par l'alcool tous lachent on ne contrôle plus notre apparence les larmes viennent et ne s'arrêtent plus elles sont là pour montrer la stupidité de l'âme humaine mais également la faiblesse que l'on dissimule du mieux que l'on peut, mais parfois cette faiblesse est trop forte et elle prend le dessus elle se montre au grand jour, elle montre la personne que l'on est ,elle casse cette carapace de protection contre le monde qui nous entoure elle est là et elle se révèle entière sans artifice. Les larmes coulent, le maquillage aussi et l'on ne peut se cacher dans ses mains ou dans ses cheveux il faut parfois affronter la vérité en face même si elle est dure ou délicate mais elle est là elle prend plus de place que l'on ne pense dans notre vie, il faut alors l'assumer et pleurer au grand jour.

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